Corneille mantelée sur BXL (vogelzang)!!!

Je découvre à l'instant sur observation.be:
http://observations.be/waarneming/view/51144315
observé par Simon Aurélien !!!

steph

L'observation semble avoir été retirée ... !
Je n'ai malheureusement pas vu les photos ...

steph

Stephan Peten wrote:

L'observation semble avoir été retirée ... !
Je n'ai malheureusement pas vu les photos ...

Non, elle a été mise 'en cours de validation' par un validateur, ce qui a pour effet qu'elle n'apparaît plus dans les recherches faites par un autre utilisateur que son auteur. Donc tu ne la trouves plus... Mais en fait elle est toujours bien là: si tu cliques sur le lien direct que tu a mis dans ton premier message, tu vas retomber dessus.
Pas de photos pour l'instant.
L -

OK Laurent, merci pour ces précisions !
Mais j'attends de voir ... ces fameuses photos !!!

steph

Bonsoir,
Pour rebondir sur le sujet, comment reconnaît-on une corneille mantelée subadulte? Iris de couleur différente? Plumage de teinte différente de l'adulte? Présence de duvet plus importante?
Merci d'avance,
Yann

Bonne question! Je m'étais fait la même remarque. Habituellement les corvidés se reproduisent au plus tôt dans leur troisième année. Déja a cette saison, début décembre, les jeunes corneilles noires de 2010 ne se différencient plus des adultes si on ne peut examiner l'avancement de la mue et l'usure des plumes en mains. A fortiori, il me semble impssible de reconnaître un immature vu de loin. Cela vaut tout autant pour la corneille mantelée que j'ai l'occasion de voir dans de très bonnes conditions par dizaines chaque année en Egypte. Pour celles posées au sol à moins de 20 mètres, on peut encore début octobre faire le tri entre certains jeunes de l'année (nichées tardives) et les adultes. Mais plus tard...
Hellin de Wavrin

La photo est arrivée, elle ne laisse en effet aucun doute...

Yann Coatanéa wrote:

La photo est arrivée, elle ne laisse en effet aucun doute...

Aucun doute sur????

Finalement, selon Alain De Broyer (validation des observations sur observations.be), il semblerait que ça ait été une Corneille noire atteinte soit de dépigmentation (léger leucisme), (ces "aberrations" sont fréquentes dans les zones urbanisées et sont liées à l'alimentation, soit autre chose: mue, ébouriffement des plumes,autre...)

(Rappel du lien: http://observations.be/waarneming/view/51144315)

Martine Wauters

Martine Wauters wrote:

Aucun doute sur????
(...)

C'est bien ce que je voulais dire Martine, aucun doute sur le fait que ce n'est pas une mantelée ;-)
Yann

Hello !

Effectivement, aucun doute sur Corvus corone, je pense que tous les co-listiers de ce forum partagent le même avis… ;-))

Toutefois, concernant l’origine de cette dépigmentation partielle, les causes ne sont pas encore clairement démontrées…
L’hypothèse la plus souvent soutenue [Malher, F. (2003), Les Corneilles « bigarrées » Corvus corone en Europe, Alauda, 71 : 317-323.] repose sur une carence en lysine (acide aminé indispensable).
Dans cette perspective, l’offre abondante en pain (blé pauvre en lysine) en milieu urbain pourrait avoir impact sur la pigmentation des corneilles, omnivores avec une dominante carnivore…
Toutefois, il semblerait que cette hypothèse, faute de preuves expérimentales, ne soit pas de nature à exclure toutes autres origines (génétiques ou virales).

Des corneilles « bigarrées » ont été notées dans toute l’Europe N/O (Allemagne, RU, Pays-Bas, Belgique, France,…), ainsi qu’en Scandinavie. Par contre, il semblerait que la Corneille noire ne soit pas touchée par ce phénomène en Italie…
D’autres espèces de corvidés présentent les mêmes symptômes (Corvus monedula et Corvus frugilegus).

La note de Frédéric Malher présentée au 28ème CFO de Namur (et résumée dans Aves 42 (1-2) : 184 -185), précise notamment que des oiseaux « bigarrés » (principalement chez les jeunes tombés du nid) peuvent reprendre un plumage normal après la mue suivant une renutrition efficace dans des centres de revalidation (Bruxelles et Fribourg). Ce constat semble corroborer l’origine alimentaire de ce phénomène… à défaut de preuves expérimentales discriminantes…

Me concernant, sur le terrain, j’ai principalement constaté des « anomalies » de pigmentation au niveau des ailes… mais le cliché repris sur le lien supra me semble perso intéressant dans la mesure où l’aberration est également visible sur la poitrine.

Cordialement,

Luc