Fantastique !Décidément le domaine des Silex… semble vouloir maintenir son rang !
Si j’interprète correctement la liste des espèces compilée par la COWB (depuis 1999), il s’agit également d’une première donnée au niveau de la migration prénuptiale pour le domaine (au sens large).
Contrairement à cette donnée des Silex, les 2 phragmites du Scheutbos étaient particulièrement discrets : aucun contact auditif (ni cri, ni chant).
Hors site connu pour la nidification, je n’avais jusqu’à présent jamais contacté l’espèce lors de la migration prénuptiale.
Aussi, suite à ce contact de 2 phragmites totalement silencieux sur le site du Scheutbos, je me disais que la faiblesse des données printanières sur Bruxelles était probablement (du moins pour partie) due au fait de la discrétion des phragmites lors de leurs haltes migratoires printanières (hors site de nidification connu).
Bref, une hypothèse d’une sous-détection régionale de l’espèce en migration prénuptiale…
Toutefois, l’observation d’un chanteur à l’Etang de Boisfort prouve qu’il n’en est rien…
Sur « Waarnemingen/Observations.be », je ne note que deux données (hors bagage) pour la région bruxelloise :
Le 09-09-2003 - Vijver « COWB » (Karel Samyn) : 2 « sur place ».
Le 27-04-2009 – Grand étang de Boitsfort (COWB) : 1 mâle « paradant/chantant ».
Sur la liste compilée par le COWB, je comprends que toutes les données précédant l’obs. du 27/04/2009 ne portent que sur des captures, et ce uniquement lors du passage postnuptial.
De souvenir, je n’ai jamais contacté de Phragmite (ni des joncs, ni aquatique d’ailleurs) sur un spot ne comprenant aucune roselière… et ce contrairement à d’autres espèces dépendant de ce type d’habitat comme la Rousserolle effarvatte par exemple (entendues à plusieurs reprises sur des sites ne présentant aucun roseau à l’horizon…).
Faut-il dès lors comprendre que les très maigres données printanières sont simplement imputables à une offre très faible de ce type de milieux en région bruxelloise ?
Cordialement,
Luc