Après un séjour sur l'ile de Ré et dans les Pyrénées, la friche du pont de Buda parait bien triste...
J'y arrive vers 18h, dans le ciel tournoient des martinets noirs et des Hirondelles de fenêtre.
Régulièrement des laridés passent au-dessus de moi . Ce sont des Goélands argentés, bruns et des Mouettes rieuses. Ils me rappellent le comptage de cet hiver, nous étions installés juste en face.
Subitement deux pigeons colombins entre dans l'enclos, c'est un élégant ballet, j'en suis sur, c'est un couple.
Un verdier d'Europe ponctue le paysage sonore de ces lieux insolites. Des corvidés ne font que passer.
Derrière moi sur le canal passent des péniches. Quand, il les voient arrivées, le pont de Buda se met debout pour qu'elles puissent passer entre ses jambes métalliques et poursuivre leur route en compagnie d'un canard colvert.
Des cris attirent mon attention, ce sont des Vanneaux huppés et ils alarment. Ils sont suivit par des Petits Gravelots. Je comprends l'origine de ces comportements, la silhouette menaçante d'un Renard apparait. La présence du prédateur dans cet espace clôturés laisse présager du pire. La mise en garde est efficace, le Renard quitte l'arène par une porte dérobée.
Il y a deux couples de Vanneaux huppés. J'ai observé pour chacun des jeunes. Ils sont d'âges différents, deux plus proche du poussin et deux plus proche de la morphologie du vanneau adulte (un des poussins est blessé à la patte, il boîte). Un Coq faisan se fait entendre, lorsqu'il traverse la friche, les Vanneaux le survolent et crient.
Les petits Gravelots ont également deux jeunes.
Lorsque des pies s'approchent des limicoles, elles sont prisent en chasse jusqu’à la clôture de la friche. Une vingtaine de Pigeons ramiers sont au sol, régulièrement l'un et puis l'autre décollent vers une destination bien précise : il y a certainement des jeunes à nourire. Sur le sol, il y a deux Pipits farlouses et deux Étourneaux sansonnets, en couple certainement.
Alors que je m'apprête à quitter les lieux, les Hirondelles et les Martinets attirent mon attention, c'est qu'il y a du monde la haut. Puis un dernier regard sur la friche croise le vol rapide d'un Tarier pâtre.
Le soleil est bas sur l'horizon, il est temps de rentrer. Elle n'est pas si mal que sa la friche du Pont de Buda.
Demain matin j'irais voir le Gobe mouche gris au Parc Josaphat
Erik