Si vous trouvez un oiseau bagué, voici les informations à communiquer. Cela permettra au Centre
belge de Baguage d’éditer une fiche de reprise consignant toutes les informations disponibles
concernant le déplacement de l’oiseau en question. Vous recevrez copie de cette fiche par la poste.
Ces informations peuvent être envoyées soit par mail :
ring(@)sciencesnaturelles.be
soit par courrier :
Centre Belge de Baguage
Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique
29 rue Vautier, 1000 Bruxelles
Et si vous souhaitez des informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter :
Didier Vangeluwe
Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique
29 rue Vautier, 1000 Bruxelles
Didier.Vangeluwe(@)naturalsciences.be
Cormorans bagués :
Jean-Yves Paquet
Natagora
rue du Wisconsin 3
B-5000 Namur
jean-yves.paquet(@)aves.be
Informations à communiquer :
• toutes les inscriptions gravées sur la bague, en n'hésitant pas à utiliser une loupe pour déchiffrer les plus petites bagues dont le diamètre avoisine les 2 mm.
• le type (l'espèce) d'oiseau. Si vous ne parvenez pas à identifier l’oiseau, ce n’est pas grave, mais vous pouvez probablement le décrire.
• la commune de reprise et, si possible, quelques précisions sur le lieu : jardin, plage, etc.
• la date de la découverte. Si vous ne la connaissez pas précisément, vous pouvez indiquer une semaine ou un mois, voire une saison…
• les circonstances de la découverte. Est-il mort ou vivant ? Le cadavre est-il tout frais ?
L’oiseau a-t’il heurté une vitre ou a-t’il été heurté par une voiture ? Est-il entré dans une maison ? Toute précision est la bienvenue.
• Enfin, n'oubliez pas d'inscrire votre adresse postale afin que nous puissions vous envoyer la fiche de reprise concernée.
Le baguage est une méthode d'étude des déplacements et de la démographie des oiseaux sauvages. Il s’agit de placer une bague à la patte des oiseaux. Ce mince anneau de métal, adapté à la taille de chaque espèce, est gravé d’un numéro unique (incluant parfois des lettres) et de l’adresse de l’institution scientifique de référence. Lorsque l’oiseau est retrouvé, on compare les données de baguage et de reprise. Ces données sont alors mises à disposition des chercheurs et des autorités, afin de mieux connaitre et donc de mieux protéger les oiseaux sauvages. Et cela, c’est l’objectif principal !
Ce principe d'échange de données explique que les Centres de baguage sont gérés par des institutions scientifiques publiques. En Belgique, c’est l’Institut Royal des Sciences Naturelles qui organise cette étude.
Le baguage des oiseaux est particulier car il repose essentiellement sur la participation d’ornithologues bénévoles. Ces collaborateurs-bagueurs sont 360 en Belgique. Ils ont tous réalisé des stages de plusieurs années et passé des examens avant d’exercer cette activité durant leur temps libre. Mais leur travail représenterait peu de chose s'ils ne pouvaient compter sur la participation du grand public afin de transmettre les reprises, c'est-à-dire les découvertes d'oiseaux bagués.
Chaque reprise compte ! Que l'oiseau ait été bagué à des milliers de kilomètres ou dans la commune d'à côté, qu'il s'agisse d'une espèce rare ou très commune, toute information est intéressante, car chaque espèce est aujourd’hui potentiellement menacée.